Les bienfaits reconnus des animaux sur la santé mentale et physique : études et témoignages
Les animaux de compagnie ne sont pas seulement des compagnons fidèles, ils ont également un impact positif sur notre bien-être. Des études démontrent que la compagnie d’un chien ou d’un chat peut réduire le stress, abaisser la pression artérielle et améliorer la santé cardiaque. Plus impressionnant encore, selon une étude de la Mayo Clinic, les propriétaires de chiens présentent une meilleure santé cardiovasculaire que ceux qui n’en possèdent pas.
Les bienfaits ne s’arrêtent pas à la santé physique. Les animaux aident aussi à atténuer l’anxiété et la dépression. La simple action de caresser un chien libère de l’oxytocine, l’hormone du bonheur. On a tous entendu ces histoires de personnes âgées dont la qualité de vie s’est transformée grâce à l’arrivée d’un animal dans leur vie. De plus, une étude de l’université de Buffalo a montré que les gens qui gardent des animaux de compagnie ont tendance à être plus sociables.
La prescription d’animaux : quels sont les obstacles éthiques et pratiques ?
Malgré ces bénéfices, l’idée que des médecins puissent un jour prescrire des animaux n’est pas sans poser des questions. Éthiquement parlant, un animal n’est pas un médicament ; c’est un être vivant avec des besoins spécifiques. Il y a tout de même des responsabilités qui viennent avec un animal, comme s’assurer qu’on lui offre un foyer adapté et qu’on a les capacités financières et temporelles pour en prendre soin.
On se heurte également à des obstacles pratiques. Comment décider qui serait éligible pour une telle « prescription » ? Et surtout, comment choisir l’animal qui conviendrait le mieux ? L’idée paraît séduisante, mais elle pourrait être complexe à mettre en œuvre. Lorsqu’on parle aux associations pour animaux, on comprend vite que chaque adoption doit être bien réfléchie, pour le bien de l’animal comme de l’humain.
Vers une reconnaissance officielle ? Les perspectives d’un tel changement dans le système de santé
Aurons-nous un jour des animaux de compagnie officiellement intégrés dans nos systèmes de soins ? Cela commencerait par une reconnaissance légale des animaux de thérapie. Déjà, des établissements de santé expérimentent l’animal-assisted therapy pour traiter différents maux, notamment en gériatrie et en psychologie.
L’idée gagne en popularité. Dans certains pays, des initiatives voient le jour pour permettre à des professionnels de la santé de recommander implicitement l’adoption, en partenariat avec des refuges et des vétérinaires. Imaginez une collaboration étroite entre le milieu médical et les défenseurs des animaux. Cela pourrait changer notre perception habituelle des soins de santé.
Il est important de noter que, selon une étude australienne, 70 % de ceux qui ont adopté un animal déclarent avoir une meilleure santé mentale. C’est un chiffre qui mérite qu’on y prête attention. Les défis sont nombreux mais l’intérêt pour reconnaître formellement ces bienfaits dans le cadre d’un parcours de soin est bien réel. Ainsi, ces compagnons seraient non seulement des amis mais des alliés incontournables pour notre santé.