Les fondements biologiques du processus de pleurs

Le pleur est une réponse physiologique complexe. Lorsque nous pleurons, notre corps se mobilise. Les glandes lacrymales produisent des larmes constituées d’eau, de sel, de protéines antibactériennes et de diverses substances chimiques. Par exemple, les larmes émotionnelles contiennent plus de prolactine et d’autres hormones liées au stress, ce qui diffère de la composition des larmes réflexes ou basales.

Des études scientifiques montrent que pleurer active le système nerveux parasympathique, favorisant ainsi un état de relaxation après le pic émotionnel. Pleurer, c’est un peu comme appuyer sur le bouton “redémarrage” de notre système interne.

Comment les larmes influencent notre bien-être mental et physique

Pleurer aide à améliorer notre bien-être mental. Ça peut sembler bizarre, mais c’est prouvé : les larmes éliminent certaines toxines et débris du corps, nous aidant ainsi à mieux nous sentir. En fait, les chercheurs ont découvert que 85 % des femmes et 73% des hommes se sentent mieux après avoir pleuré.

Le stress et l’émotion retenue peuvent causer de nombreux problèmes de santé, comme des troubles digestifs, de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires. Pleurer peut donc agir comme un mécanisme de défense contre ces maladies en réduisant les niveaux de cortisol, l’une des hormones du stress.

Le potentiel thérapeutique du pleur dans la médecine moderne

La pleurothérapie n’est pas une technique reconnue officiellement, mais elle trouve de plus en plus d’adeptes. Des thérapeutes utilisent le pleur pour aider les patients à se libérer émotionnellement. Certains psychologues encouragent d’ailleurs leurs patients à pleurer pour mieux gérer le deuil ou d’autres formes de pression émotionnelle.

Recommandations personnelles : nous pensons que pleurer ne devrait plus être vu comme un signe de faiblesse. Adoptons une approche constructive envers nos émotions. Les groupes de soutien, les thérapeutes et même les séances privées peuvent inclure le pleur dans leur arsenal thérapeutique.

À savoir

  • Les larmes contiennent des endorphines, qui agissent comme des analgésiques naturels.
  • Dans les études, les personnes qui pleurent plus souvent semblent avoir des relations sociales plus solides, probablement parce qu’elles expriment ouvertement leurs émotions.
  • La France produit environ 90 litres de larmes par personne et par an. Peut-être que ces litres sont une partie de notre secret sociétal ?

Pleurer est une pratique saine et naturelle. Les études montrent que ceux qui acceptent et expriment leurs émotions par les larmes sont souvent plus équilibrés mentalement et physiquement.